Des extraits du colloque de Mulhouse
Nous vous avions promis quelques extraits du colloque afin de permettre à ceux qui n’avaient pu se déplacer , de prendre connaissance d’une partie de ce qui a été dit, expliqué, commenté et mis en œuvre au travers de plusieurs exercices pratiques
Voici le lien vers le site web qui synthétise les interventions de la matinée de la société POLARIA avec Fanny Parise et Cyril de Sousa Cardoso et l’atelier sur les cas d’usage, entièrement généré par IA https://impactia-rh-territoires-6dacve8.gamma.site/
Par ailleurs veuillez trouver l’intervention de Thomas MENANT
« Je devais traiter la question:La transformation des métiers, les gains de productivité,les stratégies de communication, quels changements…à quel horizon?
Autant dire que j’étais bien affolé. Je ne suis ni oracle, ni voyant!!
Après avoir suivi la prestation pleine d’énergie de Cyril de Sousa Cardoso et Fanny Parise (POLARIA) et un atelier « comment les DRH peuvent-ils accompagner le changement? » j’ai décidé de jeter ma présentation. »
Finalement j’ai articulé mon discours autour de quelques convictions:
1 En ce jour, je crois que je représente le « pas sexy ». Je ne faisais pas le poids face à SORA, malgré ALBERT (pokeEtalab- Service du Premier Ministre). Alors j’ai expliqué qu’un projet IA pouvait être un projet informatique comme les autres (avec tout ce que ça peut vouloir dire). J’ai préféré parler de transformation!
2- Est-il nécessaire d’automatiser des tâches inutiles?Autrement dit, pourquoi réaliser plus vite des tâches inutiles? OK, le titre est un peu provocateur mais tous les instruments de la transformation (ou de la réforme) ne doivent jamais nous empêcher de penser et d’interroger nos pratiques. A quoi bon utiliser l’IA pour avoir des résumés de 100aines de mails que nous n’aurions jamais lus?
L’IA (vous pouvez remplacer par informatique, numérique etc) ne doit venir transposer, voire dissimuler, des pratiques, usages, coutumes, lourdeurs dont on a oublié les raisons profondes. J’ai donc fait l’éloge de la lenteur!
3- Non, votre métier n’est pas d’acheter de l’IA mais plutôt de participer à transformer/réformer.
Les instruments ne sont pas une fin ensoi, il faut d’abord (re)trouver le sens s’interroger sur les politiques publiques et s’adresser aux agents et aux usagers. ça tombe bien, ces compétences là sont d’ores et déjà présentes au sein des collectivités et autres administrations.
Bien évidemment, il faut tester, expérimenter les nouvelles solutions;Il faut aussi se poser la question soulevée par « la société des calculs » (lire) (danslesalgorithmes.net) Hubert Guillaud
Une fois de plus continuons à forger notre esprit critique!